La-Garde-Guérin 48800 - Mot-clé - Steve-KEENnouvelle donne du développement local vue de La Garde-Guérin2024-03-29T08:08:45+01:00Bernard GARRIGUESurn:md5:5fb56f451949abe0e7330f1e56d82c45DotclearEMPLOI ET CHÔMAGEurn:md5:f97686f89408cb9a55d838714fd20f4a2017-05-02T03:39:00+01:002017-11-05T17:19:48+00:00Bernard GarriguesFOUTAISESchômageemploiETPintricationmise-en-fricheSteve-KEENtaux-de-glandageÉquivalent-temps-plein<p><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Dans l’opus de Steve KEEN, <b>L'imposture économique</b>, j'ai trouvé un truc pas mal : le détecteur de foutaises (en australien ou en américain, c'est plutôt « détecteur de bouses de taureau » : bullshit) qui réunirait quelques joyeux drilles chercheurs scientifiques. Je voyais "Le Canard Enchaîné" mener ce genre de déminage en France ; mais, bon, je suis lecteur du Canard depuis 60 ans et j'ai quelques doutes qu'il ait suivi l'évolution du pourrissement de la politique en communication. Si vous entendez parler d'une démarche de ce type, je suis partant ... </span></span></span></p> <p align="center" style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:center"> </p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Quelque chose d’incompréhensible pour moi se passe dans ce secteur depuis longtemps ; à croire que le diablotin de Maxwell s’y amuse à plein temps … Très simplement, la France n’a jamais eu autant d’emplois Équivalents Temps Plein (ignoré), mais aussi autant de chômeurs (médiatisé). Cela paraît à la fois logique : (1) si le chômage est corrélé positivement avec l’emploi, il est normal qu’il se développe au même rythme ; mais aussi illogique : (2) si l’emploi est un moyen de puiser dans la ressource travail, toute création d’emploi devrait réduire d’autant le chômage. Or les choses se passent comme si chaque création d’emploi créait aussi 0,46 « poste » de chômeur à moyen terme. Nous pouvons cependant faire deux constats : (1) les données dont nous disposons sur l’emploi et le chômage sont synchroniques ; nous ne risquons rien d’émettre l’hypothèse que si nous avions connaissance des variations diachroniques du travail engagé, elles sont incomparables plus importantes que celles des variations synchroniques ; (2) l’unité de travail a une valeur indéterminée : lorsque nous établissons des calculs de productivité, l’unité de travail est l’heure de travail, une unité clairement définie. La conclusion coule de source : l’emploi est un système chaotique, donc un système dynamique en déséquilibre dont nous ignorons les variables structurantes ; <b>tant que nous ne posséderons pas des instruments capables de mesurer en temps réel le travail engagé à l’heure nous ne comprendrons pas comment fonctionne le système emploi</b>. Pour commettre une analogie facile, à partir du moment où les météorologues ont disposé des relevés instantanés des températures et des pressions provenant d’un nombre de stations suffisant, ils ont pu (1) représenter le temps météorologique ; (2) commencer à le prédire à court terme.</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Dés 1983, François MITTERAND déclarait que tout avait été fait contre le chômage, sans résultat. Nous pouvons écrire que (1) les politiques ne parviennent pas à comprendre comment fonctionne le système emploi ; (2) mais aussi qu’un corpus de pratiques et d’idées négatives ou subconscientes s’oppose à la mis en valeur efficiente de la ressource emploi ; (3) l’emploi salarié est actuellement le statut le plus désirable de notre société.</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">1/ LA SALARIALISATION </span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Les statistiques de l’INSEE montrent, sur le long terme, que l’emploi s’est toujours développé majoritairement au détriment de l’activité non salariée des ménages. En 2015, l’emploi salarié représente 88% de l’emploi équivalent plein temps du pays, sans que nous ne sachions trop comment partager entre les heures créatrices de valeur ajoutée des différents actifs, y compris les chômeurs et les retraités. L’INSEE appelle ce phénomène salarialisation ; par exemple, il peut être constaté par le nombre d’activités commerciales ou artisanales qui, par création de SARL, passe leurs sociétaires au statut de salarié. La salarialisation met en évidence (1) le truisme que l’emploi dépend de l’activité et, singulièrement, des besoins d’activité sécrétés par l’état de développement et d’efficacité d’une société donnée ; (2) la haute désirabilité du statut de salarié, comparativement à tous les autres statuts non seulement existants, mais encore potentiels<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_edn1" name="_ednref1" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[1]</span></span></span></a>. </span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">2/ LA QUANTITÉ DE POPULATION</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">D’autres statistiques INSEE montre que la création de Valeur Ajoutée Brute (la colonne ressources du PIB) est corrélée à la quantité de population, pas à la quantité d’emplois équivalents temps plein ; or le PIB est une variable, très robuste, qui rend compte de l’efficacité globale de l’économie comptabilisée, pas de sa puissance. Alors que la comparaison du PIB par habitant (32 796 €) et du salaire moyen annuel équivalent temps plein (26 424 €) montre, assez caricaturalement, combien inégalitaire<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_edn2" name="_ednref2" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[2]</span></span></span></a> le partage de la richesse créée en 2015 ; plus, le PIB ne rend pas compte de la création annuelle d’actifs, financiers et non financiers, plus élevés que le montant du PIB. Avec une explication dominante : la productivité globale volume exceptionnelle du secteur des <b>ménages</b> se traduit en 18,6% de la Valeur Ajoutée Brute du pays ; elle compense, et au-delà, le défaut d’efficience productive relative d’autres secteurs comme celui des <b>entreprises non financières</b> ou des <b>administrations</b>. </span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">3/ LE CHÔMAGE</span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Très logiquement nous croyons que le chômage provient (1) de la destruction d’emplois, mais sur le long terme la création d’emploi nette en France est très positive<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_edn3" name="_ednref3" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[3]</span></span></span></a> ; (2) de l’absence de besoin de travail salarié de l’économie faute de débouchés pour l’activité des entreprises non financières, mais les statistiques INSEE montrent que le volume d’activité de notre économie dispose d’une marge d’adaptation assez remarquable<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_edn4" name="_ednref4" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[4]</span></span></span></a>. A priori (hypothèse), la réalité du chômage dépend d’une recherche stratégique de pression sur la valeur travail par la valeur capital ; en pratique, cette pression s’exerce par l’éviction médiatisée de l’emploi, mais éviction de travailleurs considérés comme coûteux et faciles à éjecter.</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Cette stratégie réagit sur la réalité que fait apparaître l’INSEE, réalité qui ressemble, en gros, à un phénomène de saturation ; phénomène connu en physique, chimie ou biologie : la fameuse courbe en S ou courbe logistique ; il devrait être assez facile de démontrer que cette saturation repose sur le <b>niveau d’efficacité globale de l’économie</b>, pas sur la saturation d’un hypothétique « marché du travail ». Les courbes du chômage et de l’emploi ETP rendent compte aussi des erreurs et des rectitudes politiques : elles polluent la réalité.</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Le constat que, entre 1949 et 2015, le taux d’emplois équivalents temps plein sur la population de 15 à 59 ans reste pratiquement une constante (70%) démolit les certitudes doxiques les mieux ancrées ; surtout si nous y ajoutons une autre donnée : 60% des créations d’emplois sont un premier emploi.</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">4/ LA MISE EN FRICHE</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Qu’il parcoure la France ou qu’il étudie un territoire, le géographe constate d’abord la mise en friche exponentielle du pays, disons surtout à partir de 1960. La mise en friche porte sur les ressources naturelles qui perdent de l’intérêt relatif par rapport à d’autres ressources, naturelles ou artificielles, au moins autant disponibles ou accessibles. Les friches rurales sont les plus visibles, avec le défaut d’entretien de l’espace et du patrimoine public ; personne ne contestera que le chômage consiste en une mise en friche organisée de l’activité humaine potentielle du pays. L’hypothèse est que la mise en place d’une politique de valorisation des friches, évidentes ou cachées, (1) permettrait, et au-delà, l’utilisation du potentiel activité de notre pays ; (2) lancerait un moteur de développement à peu près inusable.</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">5/ INTRICATION ?</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Par constat empirique, les systèmes chômage et emploi apparaissent deux systèmes dynamiques en déséquilibre assez éloignés l’un de l’autre, disons, dans l’espace économique national, afin de simplifier ; pourtant ils réagissent l’un sur l’autre d’une manière logiquement acceptée, mais par des relations que nous ne savons pas pratiquement ni définir et ni formaliser. Dans l’état actuel de ma réflexion, je proposerais une analogie issue d’une approche philosophique de la physique quantique (que je ne comprends pas) : l’<b>intrication</b> ; mais le terme rend compte d’une sémantique plus pratique d’<b>entremêler les raisonnements</b>, mais aussi d’un terme du métier de charpentier. Toute modification du système emploi réagit sur le système chômage ; et vice-versa ; ce qui écrit, en plus, que trouver un meilleur équilibre du système chômage améliorera l’équilibre du système emploi ; à partir du constat de la meilleure malléabilité du système chômage et du volume de ressources en friche de notre pays. </span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">CONCLUSIONS</span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Ce raisonnement ne tient nullement compte du « taux de glandage » qui existe dans l’emploi<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_edn5" name="_ednref5" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[5]</span></span></span></a> et dans toute activité humaine ; mais beaucoup de l’échec de toutes les politiques de l’emploi<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_edn6" name="_ednref6" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[6]</span></span></span></a> en pays développés : aucun risque de tenter un changement de paradigme en la matière, en commettant l’hypothèse que l’économie d’un pays, mais aussi de tout Système Géographique Local, est un système dynamique en déséquilibre, dont le volume d’activité disponible, donc la quantité de population, est une des variables structurantes<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_edn7" name="_ednref7" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[7]</span></span></span></a>.</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">En l’occurrence, la théorie mathématique du chaos nous donne une représentation possible proche de la réalité ; ce qui écrit que le politique détient seulement le pouvoir, énorme, de créer un ou des attracteurs efficaces<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_edn8" name="_ednref8" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[8]</span></span></span></a> du système qui établissent les limites des variations de ses variables structurantes ; encore faudrait-il qu’il en prenne conscience. Mille excusez-moi ceux pour qui de telles assertions paraissent pur jargon.</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">En la matière, je proposerais deux taquets dont l’objectif serait de rendre le statut d’actif indépendant au moins aussi attrayant en terme de revenu et d’avantages sociaux que celui de salarié ; donc de recréer le sas « activités » vers l’emploi salarié : (1) un revenu garanti pour les travailleurs indépendants, type revenu garanti universel, de l’ordre du salaire moyen des salariés ; (2) un plafonnement du revenu salarial de l’ordre de trois fois le revenu salarial minimum garanti, à ajuster en fonction des résultats. À la louche, une telle politique mettrait en œuvre un volume de redistribution du PIB de même volume que celui du chômage. (bernard garrigues, docteur en géographie, ce 25 avril 2017)</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"> </p>
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<hr align="left" size="1" width="33%" />
<div id="edn1">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_ednref1" name="_edn1" title=""><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[1]</span></span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> La création du statut d’auto-entrepreneur n’a pas modifié sensiblement la donne : le taux d’emplois non-salariés est passé de 10 à 12% entre 2008 et 2015, sans réduire le taux du chômage. </span></span></span></span></p>
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<div id="edn2">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_ednref2" name="_edn2" title=""><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[2]</span></span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> À la louche, existent 25 millions d’ÉTP et 66 millions de français.</span></span></span></span></p>
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<div id="edn3">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_ednref3" name="_edn3" title=""><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[3]</span></span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> L’économie nationale crée (beaucoup) plus d’emplois qu’elle n’en détruit ; en moyenne, 100 mille emplois par an depuis 66 ans.</span></span></span></span></p>
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<div id="edn4">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_ednref4" name="_edn4" title=""><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:Cambria">[4]</span></span></span></a> <span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Pour un taux d’exportation de 59% de la VAB créée par les SNF (29% en 1964), le taux de rémunération/VAB totale a varié de 60% (1981) à 58% (2015) : la notion de compétitivité apparaît pour le moins bizarre.</span></span></span></span></p>
</div>
<div id="edn5">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_ednref5" name="_edn5" title=""><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[5]</span></span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> L’observation des insectes sociaux fait ressortir un taux de glandage, plus ou moins incompressible, de 30%.</span></span></span></span></p>
</div>
<div id="edn6">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_ednref6" name="_edn6" title=""><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[6]</span></span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> À part la réduction légale du temps de travail : qui est attracteur du système emploi.</span></span></span></span></p>
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<div id="edn7">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_ednref7" name="_edn7" title=""><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[7]</span></span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> Précaution de chercheur !</span></span></span></span></p>
</div>
<div id="edn8">
<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#_ednref8" name="_edn8" title=""><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[8]</span></span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-size:11.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> Le SMIC joue aussi le rôle d’attracteur du système emplois.</span></span></span></span></p>
<p align="center" class="MsoEndnoteText" style="text-align:center"> </p>
<p align="center" class="MsoEndnoteText" style="text-align:center"><span lang="FR" style="font-size:20.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">NOTES de RECHERCHE</span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText"> </p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">1/ Entre 1949 et 2015, en 66 ans) 11 millions de créations d’emplois salariés (+167 milles en moyenne par an), mais suppression de 4,5 millions d’emplois non-salariés (</span></span><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:red">-68 mille </span></span><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">en moyenne par an). INSEE : t_6209 et t_6211.</span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">2/ Il existe un gros problème de compréhension du système chômage : (1) corrélation positive assez significative entre le nombre de chômeurs, définition BIT, et le nombre d’emplois salariés équivalents temps plein ; (2) corrélation négative assez significative (du même ordre de grandeur) entre la série de variation annuelle d’emplois salariés ETP et la série variation annuelle du nombre de chômeurs. (3) La première conclusion est que la création d’emplois salariés est, à 60%, une première embauche ; (4) la deuxième met en évidence l’impossibilité de saisir le système chômage sans connaître les variations diachroniques : les chiffres annuels donnent un solde net qui peut porter sur mille, dix mille, cent mille ou un million de mouvements ; (5) la troisième porte sur le fait que la corrélation sur les variations annuelles n’a aucun sens parce que les deux séries ne rendent pas compte de la réalité ; afin de le devenir, les données devraient être a minima hebdomadaires en éliminant les semaines anormales. </span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">3/ Il est possible de modéliser les flux théoriques à partir des données dont nous disposons : (1) stock d’entrée au 1<sup>er</sup> janvier n ; (2) stock sortie au 31 décembre n ; (3) durée moyenne de stockage ; (4) variation annuelle du stock. Pour l’année 2016, cela donne 14 342 mouvements d’entrée ou sortie par jour ouvrable et 3,7 millions d’entrées/sorties par an.</span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">4/ Le taux de chômage, définition BIT, a une toute autre ampleur calculé sur le nombre d’équivalents temps plein : une personne effectuant 3% d’un temps plein par semaine n’est pas chômeur.</span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">5/ Le taux d’emplois équivalents temps plein sur la population totale est une quasi constante sur 66 ans avec une régression de 46 à 39% ; le taux d’emplois ETP sur la population active de 15 à 60 ans est pratiquement une constante à 70% sur toute la période. Ces données mettent en évidence la difficulté de comprendre le système chômage … impression que Pôle Emploi se livre à une activité shadock.</span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">6/ La réduction de 4,5 millions d’emplois des ménages me paraît avoir affaibli la base de l’économie réelle : le rez-de-chaussée de Fernand BRAUDEL, de plusieurs façons : (1) ces emplois servaient de viviers à des savoir-faire convoités ; (2) en 1949, la VAB créée par les ménages est du même ordre que celle des entreprises non financières : 41 à 43% ; actuellement, nous en sommes à 18% contre 57% pour les entreprises (3) l’économie des ménages fonctionne plus souplement par coup de collier en cas de besoin ; mais surtout le travail disponible peut toujours être consacré aux stocks de sécurité ou à améliorer le patrimoine.</span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">7/ Le salariat est une guerre civile : s’il n’avait pas le pouvoir de capter plus de valeur créée que l’esclavage, le servage ou le pillage, il ne les aurait pas remplacés aussi facilement d’abord dans les pays développés. Guerre civile en passe d’être perdue par les petites gens, comme le montrent les derniers avatars managériaux tentant de presser les dernières gouttes du citron.</span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">8/ A priori, quel que soit le nombre d’hommes et de femmes abandonnés sur une île déserte moyennement fertile, rapidement, ils consacreront toute l’activité <b>nécessaire</b> afin de survivre, de se développer et de se reproduire.</span></span></span></p>
<p class="MsoEndnoteText" style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">9/ Le moteur des inégalités est alimenté par le différentiel de 18% entre le revenu médian et le revenu moyen. Nous retrouvons ce différentiel, presque intact, dans la redistribution des retraites et des prestations sociales.</span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">10/ La difficulté première en matière d’emplois dans les pays développés très productifs est qu’ils disposent d’une main-d’œuvre suffisante afin d’assurer la demande moyenne et ses variations normales.</span></span></span></p>
<p style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">12/ Certes le concept de compétitivité est nettement plus complexe que celui de productivité </span></span><span lang="FR" style="color:#000090">; mais son utilisation, par les ignorants, aussi absurde. Je propose un adage simple afin de déminer : « <b>Il est plus facile de vendre une mercèdes à un riche qu’une twingo à un pauvre</b>. » Chemin faisant, le concept de compétitivité permet de passer savamment loin de la réalité tangible. </span><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">(bernard garrigues, ce 2 mai 2017.</span></span></span></p>
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</div>http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/EMPLOI-ET-CHOMAGE#comment-formhttp://www.la-garde-guerin.fr/index.php?feed/atom/comments/26LE THÉORÈME DE SCHMIDTurn:md5:1514a03b14ec33d20483b660b36ecf2a2017-04-15T10:26:00+01:002017-05-02T06:13:13+01:00Bernard GarriguesFOUTAISESBULLSHITFOUTAISESHelmut-SCHMIDTSteve-KEENTAUX-D INVESTISSEMENTTAUX-DE-MARGE<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Dans l’opus de Steve KEEN, <b>L'imposture économique</b>, j'ai trouvé un truc pas mal : le détecteur de foutaises (en australien ou en américain, c'est plutôt "détecteur de bouses de taureau" : <b>bullshit</b>) qui réunirait quelques joyeux drilles chercheurs scientifiques. Je voyais "Le Canard Enchaîné" mener ce genre de déminage en France ; mais, bon, je suis lecteur du Canard depuis 60 ans et j'ai quelques doutes qu'il ait suivi l'évolution du pourrissement de la politique en communication. Si vous entendez parler d'une démarche de ce type, je suis partant ... <u9:p></u9:p></span></span></span></p> <p align="center" style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:center"><span lang="FR" style="font-size:16.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">LE THÉORÈME DE SCHMIDT</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Le théorème de SCHMIDT s’énonce, dans sa forme la plus expéditive : « <i>Les profits d’aujourd’hui sont les investissements de demain ; et les emplois d’après-demain</i>. » ; son affirmation par le chancelier Helmut SCHMIDT date du 3 novembre 1974. Je ne sais par quelles voies tortueuses une assertion politique, certes habile et paraissant d’une logique en acier inox dans la bouche d’un politique humainement bienveillant, acquiert le statut de « théorème ». Cependant, notre sémantique définit un théorème « <i>comme une affirmation mathématique qui peut être démontrée</i> » ; nous accepterons volontiers que, s’agissant d’un homme politique important, de glisser de l’affirmation mathématique à l’affirmation logique. Ceci écrit, non seulement la vérité du théorème n’a jamais été démontrée, mais encore toutes les tentatives aboutirent, très rapidement, à en démontrer sa fausseté. Malgré ce, il a envahi la doxa qui habite le testou des chefs d’entreprise, de leur syndicat et de la majorité normée des politiques ; comme d’autres idées fausses ou catastrophiques. </span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Les statistiques 2015 de l'INSEE sur le taux de marge et le taux d’investissement existent ... elles débutent en 1949 … elles viennent d’être mises à jour à partir de la valeur de l’euro en 2010. J'analyse, en tenant compte du dernier avatar prétendant que le raisonnement des analystes de l'INSEE reposerait plutôt sur l'évolution de la différence entre taux de marge et taux d'investissement que sur la corrélation des taux (<b>delta</b> sur le tableau construit à partir des données de l’INSEE) ; nous pourrions appeler ce delta-là « potentiel résiduel d’investissement » ou, plus justement, indicateur de la « répulsion à investir<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/LE-THEOREME-DE-SCHMIDT#_edn1" name="_ednref1" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[1]</span></span></span></a> », afin d’intégrer son caractère irrationnel : en pratique, il s’agit du mou merveilleux qui envahit la tête de l’acteur moyen découvrant être financièrement (très) à l’aise en trésorerie. Certes les corrélations entre séries de données ne sont jamais évidentes à analyser, mais aussi, dans le cas de variables aussi dépendantes l'une de l'autre que taux de marge et taux d'investissement, il était logique de parier sur une corrélation proche de 100% : logique sur laquelle est basée le théorème d’Helmut SCHMIDT :</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">+0,53 Coefficient de corrélation faible entre taux de marge et <b>delta</b> (positif, mais peu significatif)</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">+0,01 Coefficient de corrélation entre taux de marge et taux d’investissement (aucune corrélation)</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:red">-0,84</span></span><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> Coefficient de corrélation négatif important entre taux d’investissement et <b>delta</b> (très significatif)</span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"> </p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"><img alt="" class="media" src="http://www.la-garde-guerin.fr/public/blowup-images/.TAUXMARGEINSTISSEMENT99_m.png" style="margin: 0 auto; display: table;" /></p>
<p style="margin-top:6.0pt; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Probablement, coefficients de corrélation et graphique parlent plus fort à un économiste, même hétérodoxe, qu'à un géographe (plutôt) béotien en statistiques. À moi, clairement, ces statistiques montrent que le théorème de SCHMIDT est une foutaise de première grandeur ; elle me pousse à produire des interprétations malveillantes : (1) taux de marge et taux d'investissement ne sont pas du tout corrélés : ce qui est un comble significatif pour deux variables dépendantes l'une de l'autre ; (2) le taux de marge est corrélé positivement au <b>delta</b> entre taux de marge et taux d'investissement ; ce qui dit que plus le taux de marge augmente, plus la répulsion à investir aussi ; (3) le taux d'investissement est corrélé négativement avec le <b>delta</b> ; ce qui dit que plus la répulsion à investir augmente, plus le taux d’investissement diminue. Difficile de trouver plus malveillant et logique … </span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">J'ai pris l'habitude de mesurer en équivalent temps plein salaire moyen les facéties économiques. Dans le cas qui nous occupe, je propose de "croire" qu'une différence « normale » entre le taux de marge et le taux d'investissement égale le delta moyen, soit 6,02 points de VAB qui passe du travail au capital, soit 131,3 milliards d’euros 2015, soit quelque chose comme 3,1 millions de salariés au salaire moyen<a href="http://www.la-garde-guerin.fr/index.php?post/LE-THEOREME-DE-SCHMIDT#_edn2" name="_ednref2" title=""><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[2]</span></span></span></a> ... chercher l’horreur … autrement écrit, les emplois d’après-demain correspondent à un mirage qui toujours s’éloigne. </span></span></span></p>
<p style="margin-top:6.0pt; margin-right:0cm; margin-bottom:12.0pt; margin-left:0cm; text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">Pour ceux qui souhaitent approfondir et vérifier le fichier INSEE (1) taux de marge/taux d’investissement s’appelle NATTEF08117 ; (2) vous trouverez à la ligne B1g les VAB correspondant aux sociétés non financières dans le fichier t_7101, série longue. (Bernard GARRIGUES, docteur en géographie, 8 avril 2017)</span></span></span></p>
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<hr align="left" size="1" width="33%" />
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<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"> </p>
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<p class="MsoEndnoteText" style="text-align:justify"><span style="text-justify:inter-ideograph"><a href="file:///Users/admin/Desktop/ESSAI2017/FOUTAISE01/FOUTAISES0103.htm#_ednref1" name="_edn1" title=""><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[1]</span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> Plus précisément « répulsion à investir dans l’économie réelle », parce que, si nous allons chercher dans l’économie financière, nous constatons, pour les sociétés non financières, des gains d’actifs financiers remarquables avec une augmentation des passifs plus importante encore … </span></span></span></p>
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<p class="MsoEndnoteText"><a href="file:///Users/admin/Desktop/ESSAI2017/FOUTAISE01/FOUTAISES0103.htm#_ednref2" name="_edn2" title=""><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"><span lang="FR" style="font-size:12.0pt"><span style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090">[2]</span></span></span></span></span></a><span lang="FR" style="font-family:"Times New Roman""><span style="color:#000090"> Environ 42 800 € (presque) tout compris par an en 2015.</span></span></p>
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